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Observons la nature

La libellule

calendrier Bonne Semence, 12 avril 2023

Écoute ceci, Job ; tiens-toi là, et discerne les œuvres merveilleuses de Dieu… Comprends-tu le balancement des nuages, les œuvres merveilleuses de celui qui est parfait en connaissance ? (Job 37. 14-16)
Tes œuvres sont merveilleuses, et mon âme le sait très bien (Psaume 139. 14)

Parmi les multitudes d’insectes, la libellule est merveilleuse par son élégance, sa couleur et sa souplesse. Elle vole avec une magnifique aisance et peut se déplacer dans tous les sens à très vive allure. Et c’est toujours en vol qu’elle trouve sa nourriture. Elle peut aussi faire du surplace, ou même d’impressionnantes volte-face, le plus souvent pour attraper des mouches derrière elle. Elle ne se pose presque pas de toute la journée. Elle peut même s’élever au-dessus de la cime des arbres. Les organes de la libellule sont entourés d’un “liquide tampon” qui lui permet de changer brutalement de trajectoire en pleine vitesse, sans que cela endommage son organisme ! Absolument inoffensive pour l’homme, elle n’a ni venin, ni aiguillon, ni suçoir, ni pinces dangereuses. La Bible nous invite à observer la nature. Jésus a dit : “Étudiez les lis des champs, comment ils croissent : ils ne travaillent ni ne filent” (Matthieu 6. 28). Il veut nous inciter à la confiance en Dieu, l’auteur de cette magnifique création. Alors que Job se posait beaucoup de questions sur Dieu, il lui est demandé de “discerner les œuvres merveilleuses de Dieu”. Et il a été saisi par l’intelligence prodigieuse du Créateur. Sommes-nous admiratifs devant la beauté et la parfaite cohérence du plus minuscule organisme vivant, créé par Dieu, et non par le hasard ? Cette observation de la nature nous sera utile si, comme Job, nous disons à Dieu : “Toi, instruis-moi” (42. 4).

 

Les fourmis et les pucerons

calendrier Bonne Semence, 19 avril 2023

Va vers la fourmi, paresseux ; regarde ses voies, et sois sage. Elle qui n’a ni chef, ni surveillant, ni gouverneur, elle prépare en été son pain, elle amasse pendant la moisson sa nourriture. (Proverbes 6. 6, 8)
Suivant que chacun de vous a reçu quelque don de grâce, employez-le les uns pour les autres (1 Pierre 4. 10)

L’activité incessante d’une fourmilière est fascinante. Avez-vous remarqué aussi les “fourmis éleveuses” sur un rosier, par exemple ? Elles “élèvent” des pucerons, les nourrissent et les protègent, et en obtiennent leur nourriture. En effet, les pucerons se nourrissent de sève riche en sucre et rejettent un liquide translucide et sucré, le miellat, dont les fourmis sont friandes. Les fourmis et les pucerons ont fait une sorte “d’arrangement” : les fourmis logent les pucerons et les protègent, et en retour les pucerons nourrissent les fourmis. Parfois les fourmis construisent même, avec des morceaux de plantes fibreuses, une espèce d’“étable” qui sert d’abri aux pucerons. Quel bel exemple de coopération nous donnent ces insectes ! Chacun est utile à l’autre et semble prendre soin de l’autre. La Bible nous invite à nous servir l’un l’autre, par amour (Galates 5. 13). Elle nous incite aussi à observer les fourmis et les cite comme exemple de travail soigneux et précautionneux. Ne soyons pas paresseux ! Les fourmis sont aussi un exemple parce qu’elles travaillent en harmonie, et la fourmilière vit et se développe. Il devrait en être ainsi dans l’Église où le véritable chef, le Seigneur Jésus, dans le ciel, n’est pas visible. Si tous lui sont fidèles, l’ensemble prospère.

 

Le rôle du père

calendrier Bonne Semence, 26 avril 2023

Comme l’aigle éveille son nid, plane au-dessus de ses petits, étend ses ailes, les prend, les porte sur ses plumes, l’Éternel seul l’a conduit (Deutéronome 32. 11, 12)
Le Dieu d’ancienneté est ta demeure, et au-dessous de toi sont les bras éternels (Deutéronome 33. 27)

Dans le règne animal, certains mâles ont un soin particulier pour leurs petits. Ainsi, chez les rainettes venimeuses, c’est le père qui s’occupe des petits en les mettant sur son dos pour les mener à la mare voisine. Parmi les babouins, c’est le mâle qui amuse les bébés en faisant des culbutes avec eux dans la poussière. Sa présence semble calmer les petits et les garder dans une paix relative. L’émeu d’Australie, le plus grand des oiseaux après l’autruche, est un père attentionné. Il construit le nid dans une cavité avec des brindilles, des feuilles et de l’herbe, et il couve les œufs. Il prend soin des petits jusqu’à ce qu’ils soient âgés d’environ 18 mois, et leur apprend à trouver leur nourriture et à échapper à leurs ennemis. Le macropode est un beau poisson d’eau douce aux couleurs particulièrement vives. Le mâle construit un nid avec des bulles solides faites de mucus. Il y place les œufs de la femelle et les surveille tout au long de l’éclosion. Tous les enfants n’ont malheureusement pas un père aimant auprès d’eux… Mais tous ceux qui croient au Seigneur Jésus connaissent Dieu comme leur Père. Le Seigneur a dit : “Le Père lui-même vous aime” (Jean 16. 27). Nous pouvons rejeter tous nos soucis sur Dieu, notre Père, parce qu’il prend soin de nous (1 Pierre 5. 7). Pour apprendre à ses petits à voler, l’aigle doit les pousser hors du nid, mais il reste en vol près d’eux pour assurer leur sécurité. Apprenons à voir, étendus au-dessous de nous, les “bras éternels” de notre Dieu fidèle.

 

Un nid pour les petits oiseaux

calendrier Bonne Semence, 3 mai 2023

Le moineau même a trouvé une maison, et l’hirondelle un nid pour elle, où elle a mis ses petits :… tes autels, ô Éternel des armées ! mon roi et mon Dieu ! (Psaume 84. 4)
Les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car aussi le Père en cherche de tels qui l’adorent (Jean 4. 23)

Les oiseaux construisent leur nid avec beaucoup de soin. Dans le couple de roitelets, chacun est très actif. Le mâle cherche un site adapté : souvent tout en haut d’un conifère. L’endroit approprié trouvé, il l’arrange au mieux pour en faire un nid solide et douillet. Tout convient : brindilles, bouts de ficelle… Il aménage plusieurs endroits pour que la femelle choisisse où mettre sa couvée en sécurité. Une fois les oisillons sortis de l’œuf, les parents s’activent pour leur apporter la nourriture en quantité et qualité pour une bonne croissance. Exemple instructif de prévoyance, de sagesse et d’amour pour nos foyers, sur le plan matériel, mais aussi sur le plan de la foi. Nourrissons-nous nos enfants des paroles de Jésus dans un environnement paisible ? Notre Père céleste le sait… Il connaît aussi ceux qui sont sans famille, et il prend soin de nous tous (1 Pierre 5. 7). Les paroles de la Bible nourrissent notre vie spirituelle : du “lait” pour les jeunes dans la foi (1 Corinthiens 3. 2), une nourriture plus consistante pour les plus âgés (Hébreux 5. 14). Là où nous vivons, dans notre “nid”, si nous lisons la Bible et si nous prions, seuls ou en famille, alors Dieu y habite aussi. L’autel (verset du jour) était l’endroit où on adorait Dieu autrefois. Maintenant, Jésus nous dit que celui qui croit en lui, “adore le Père en esprit”. Chacun le fait dans son cœur, mais aussi à l’unisson en famille, dans l’église, et avec ceux qui croient au Seigneur Jésus… et bientôt avec lui, dans le ciel, dans la maison du Père (Jean 14. 2).

 

Le faon de la biche

calendrier Bonne Semence, 10 mai 2023

Corrige ton fils, et il te donnera du repos et procurera des délices à ton âme (Proverbes 29. 17)
Nous avons eu nos pères terrestres pour nous discipliner, et nous les avons respectés ; à plus forte raison, ne serons-nous pas soumis au Père des esprits et nous vivrons ? (Hébreux 12. 9)

Le faon voit généralement le jour au printemps, et reste près de sa mère pendant presque une année. Lorsqu’il vient au monde, il est très lié à sa mère. D’abord très instable sur ses pattes, il prend vite de l’assurance et commence à gambader tout seul. La biche garde l’œil sur lui. S’il s’éloigne trop, ou s’approche d’un danger, elle le rappelle vite. Elle le gronde pour qu’il ne recommence pas. Parfois elle lui donne un petit coup de tête, juste assez fort pour qu’il la prenne au sérieux. On ne peut imaginer le nombre de faons qui ont été sauvés par une mère attentive. L’attention des biches envers leurs petits, pour les diriger et les protéger, nous rappelle notre rôle de parents croyants auprès de nos enfants. S’il est nécessaire parfois de les reprendre, ou même de les corriger, c’est afin de leur faire prendre conscience des dangers de la vie, et de les en protéger. Comme nous, ils sont soumis au Seigneur Jésus qui veut être leur Sauveur : celui qui les délivre. Devant tant de pièges menaçants, soyons là pour les avertir, afin de leur éviter des expériences douloureuses ! La discipline reçue dès l’enfance, l’exemple donné par des parents engagés dans la foi, l’écoute de la Parole de Dieu et l’obéissance sont nécessaires, et c’est la responsabilité des parents. Mais soyons conscients que c’est seulement la grâce de Dieu qui permet leur bénédiction pour toute leur vie chrétienne (voir Proverbes 22. 6).

 

La poule et ses poussins

calendrier Bonne Semence, 17 mai 2023

(Jésus a dit :) Que de fois j’ai voulu rassembler tes enfants comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu ! (Matthieu 23. 37)
Combien est précieuse ta bonté, ô Dieu ! Aussi les fils des hommes se réfugient sous l’ombre de tes ailes (Psaume 36. 8)

Le rôle de mère de la poule se montre avant même l’arrivée des poussins : avec persévérance, elle couve ses œufs durant 21 jours jusqu’à leur éclosion. Dès que ses petits sortent de la coquille, la poule regarde toujours autour d’elle pour s’assurer qu’ils sont tous là. Quand le soleil brille, les poussins se promènent çà et là. Mais quand un nuage survient, le froid les surprend et certains poussent de petits cris. Alors la mère les appelle, et ils s’empressent de se réfugier sous ses ailes. La poule protège et défend ses petits. Si elle voit venir le danger, un chat par exemple, elle les appelle par un cri très particulier qu’ils reconnaissent. Ils accourent alors vers elle et se mettent à l’abri sous ses plumes. Dans la Bible les ailes des oiseaux parlent de protection, de sécurité. Le Seigneur Jésus utilise cette image d’une poule qui protège ses poussins sous ses ailes, pour évoquer ses soins envers Jérusalem (Luc 13. 34). C’est aussi une belle image de l’amour de Dieu pour nous ! À nous de nous réfugier sous ses ailes. Là, nous sommes à l’abri ! Nous sommes-nous éloignés du Seigneur ? Il nous invite inlassablement à “revenir” et à “demeurer dans son amour” (Jean 15. 9). La poule ne court pas après ses poussins pour les réchauffer ou les protéger ; elle les appelle et c’est à eux de venir. Si nous sommes en danger, le Seigneur le sait bien, et il le voit mieux que nous ! À nous de l’écouter et de venir, ou de revenir, vers lui.